Dates | 3035 - 3255 2A 3177 - 3255 2A : Vingt-quatrième Roi de Númenor |
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Race | Hommes |
Groupe | Númenóréens |
Signification | Vue Lointaine (quenya) |
Surnom | The Farsighted (en anglais) Le Clairvoyant (première traduction) La Longue-Vue (seconde traduction) |
Autre nom | Ar-Inziladûn, « Fleur de l'Ouest » (adûnaïque) |
Père | Ar-Gimilzôr |
Mère | Inzilbêth |
Frères et sœurs | Gimilkhâd |
Enfants | Tar-Míriel |
« Mais quand Inziladûn accéda au sceptre, il restaura l’ancien usage et prit un titre dans la langue elfique, se nommant Tar-Palantir, car il avait la vue et l’esprit clairvoyants, et même ceux qui le haïssaient craignaient ses paroles comme celles d’un devin. » — Le Silmarillion — Akallabêth
e son vrai nom Inziladûn, Tar-Palantir était le fils d'Ar-Gimilzôr et d'Inzilbêth. Il succéda à son père en 3177 2A et devint le vingt-quatrième et avant-dernier souverain de Númenor. Il avait en grande partie hérité du caractère de sa mère, membre de la famille des Seigneurs d'Andunië, et se montra très favorable envers les Fidèles, à l'instar de ces prédécesseurs. Il rétablit les anciennes coutumes oubliées depuis des siècles, en prônant et rendant le culte d'Ilúvatar et en s'occupant de l'Arbre Blanc, dont il prédit que la mort entraînerait la fin de la lignée royale. Il prit également son nom royal en quenya et rétablit les langues elfiques, tradition rompue par Ar-Adûnakhôr trois siècles auparavant.
ar-Palantir était un être d'une grande sagesse, considéré comme un devin, et ses paroles étaient craintes et respectées tant par ses proches que par ses ennemis. Parmi les opposants à sa politique, il y avait Gimilkhâd, son propre frère, qui défendait les idées de son père et qui était hostile aux Seigneurs de l'Ouest. Très fréquemment, Tar-Palantir se rendait au sommet de la tour de Tar-Minastir, en Andustar, où son âme en peine cherchait à apercevoir un navire venu de l'Ouest. Il mourut en 3255 2A, et ce fut la fin de ce bref retour aux traditions des Fidèles. En effet il n'eut qu'une fille, Tar-Míriel, qui fut contrainte d'épouser Ar-Pharazôn, le fils de Gimilkhâd, et de lui céder le trône.
Inziladûn | |
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Langue | adûnaïque |
Signification | Fleur de l'Ouest De inzil « fleur » (que l'on retrouve dans Rôthinzil) et adûn « ouest ». Tolkien a donné la traduction en quenya de ce nom sur un dessin de motifs floraux : Númellótë. |
Référence | Contes et légendes inachevés : le Second Âge, note 13 à La Lignée d'Elros |