Auteur | Viara Timtcheva |
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Publication | 2006 |
Éditeur | L'Harmattan |
lus d'un conçoit le genre « merveilleux » comme étant destiné aux enfants, incompatible avec la souffrance et la mort. Pourtant, Tolkien dit pour le Seigneur des Anneaux : « J'ai produit un monstre : une aventure plutôt triste et terrifiante, ne convenant pas du tout aux enfants, et peut-être à personne » ; le Néant de l'Histoire sans fin s'inspire à la fois du nazisme et de la mort ; Peter Pan est l'un des personnages les plus poignants en littérature, et un trouble psychologique porte son nom. Cette étude interroge trois chefs-d'oeuvre du genre dans ses rapports complexes avec la mort, mais aussi avec l'amour.
iara Timtcheva est chercheur à l'université de Michel de Montaigne-Bordeaux 3. Spécialiste du genre littéraire du merveilleux, elle achève actuellement une thèse de doctorat sur l'image du magicien dans les contes populaires.